On dit souvent qu'on passe sa vie à chercher ce qu'on a sous son nez ... Je pensais qu'il n'y avait que les simple d'esprits pour faire ce genre de chose et pourtant, aujourd'hui je me rend compte que j'ai cherché toute ma vie ce que j'avais sous le nez ... Alors soit je suis une simple d'esprit ... ^^

Pour vous situer l'action, j'ai grandis dans une petite ville, tout le monde se connaissait. Et comme dans toutes les petites villes, nous avons fait nos classes avec les meme tetes, alors évidemment des qu'un nouveau apparraissait c'était l'attraction de l'année. Mieux que la foire du trone et Eurodisney (Qui soit dit en passant n'existait pas quand j'étais petite) réunis.

"Oh tiens un nouveau", Je ne le savais pas encore mais cette rencontre allait bouleversé ma vie.

Je m'en souviens comme ci c'était hier, je peux encore sentir l'odeur du préau, le souffle du vent dans mes cheveux et je ressens encore ces pulsations dans ma poitrine quand nos regards se sont croisés. On avait 8 ans. Et jamais je n'avais ressenti cela meme pas devant la vitrine de la boulangerie qui avait une énorme variété de bonbons.

Il était la dans la cour, il courrait vers moi, je restais immobile, il me souriait, plus il s'approchait plus mon coeur battait la chamade, que m'arrivait -il ? Moi la petite fleur qui se tournait toujours vers le soleil, qui se laissait toujours porter par le vent, je restais la immobile quand je me retrouva les fesses sur le sol glacé. Je n'entendis que les rires moqueurs de mes charmants camarade, je ne comprenais rien mais je venais de faire la connaissance de Johan. Petit bonhomme au boucle brune, ses yeux bleus plein de malice reste a jamais gravé dans ma mémoire, son sourire, ce sourire qui me liquéfie encore aujourd'hui. C'était lui. Il y avait une cinquantaine de petits garcons dans cette école mais c'était lui. Mais a 8 ans quand on vous pousse gratuitement, quel réaction, quel sentiment ressentiriez vous ? de la haine evidemment.

Alors une relation nourrit de baggare et de défi commenca. Nous allions passer 20 Ans de nos vies a nous cotoyer, nous quitter et nous retrouver et nous ne le savions pas encore.

A cette époque la, je ne pensais qu'a me coucher le soir pour retrouvé Johan et jouer a la bagarre ensemble, au chat, au foot et "a la papa et a la maman". Je finissais plus souvent par nettoyer le sol de la cour qu'autre chose mais j'aimais ca. J'aurais tout fait pour qu'il s'interresse à moi.

La petite fille que jétais, se sentait attiré étrangement par ce petit garcon, on ne se parlait pas beaucoup, on ne se voyait qu'a l'ecole alors que nous étions voisins. Je me souviens que le week end je passais mon temps a regarder sa fenetre. Dès que je sortais, j'espérais secrétement le voir. Je passais et repassais en boucle devant sa fenetre avec mon vélo. Et je ne le voyais jamais. Pas une seule fois il est venu jouer dehors avec nous, les autres enfants du quartier, mais tous les jours il était a l'ecole. Et tous les jours, je le regardais sourire, je l'écoutais parler, j'étais intrigué par ce coté mystérieux qu'il avait et je le detestait car mon dieu il avait une sacré droite, il n'y allait pas de main morte avec moi, j'étais un peu garcon manqué et je crois que c'est se qu'il l'attirait vers moi, il me prenait pour un copain et me traitrait en tant que tel.

Il n'y a pas un jour ou je ne le regardait pas du coin de l'oeil pour que personne ne le remarque. J'étais intriguée mais je le detestais aussi de toute mes forces. Plus il m'enervait, plus j'allais vers lui (des genes sado maso certainement).

A lépoque j'avais deux copines, Annalie "la chef capricieuse" et Aloïs "la petite métisse de chine". Même si Aloïs et moi étions en compétition pour Annalie, j'ai passé de bonnes années en leur compagnie. Elles ne subissaient pas autant les foudre de Johan que moi, mais elle le cotoyait aussi.

Le restes des années primaires se passèrent calmement, sans grand changement. Enfin si j'avais un an d'avance sur mes amis, quand je partis au collège je laissais derrière moi : Annalie, Aloïs et Johan. Je ne les revu que 3 plus tard.

Ma mère qui nourrissait de grand reve pour moi m'avait mis dans un collège huppé d'une grande ville. Pendant 3 ans, j'avais oublié l'existence de mes amis d'enfance. J'étais dans une autre ville avec d'autre mentalité, je voulais juste me fondre dans le paysage, ressembler aux autre, pour tout vous dire je sais que beaucoup pense comme cela mais je me suis toujours senti a part meme dans ma petite ville. Alors des que je changeais d'atmosphère je voulais me fondre dans la masse, ressembler aux autres quitte a opter pour un style qui n'était pas le mien. Mais je ne me suis jamais plu dans ce collège, je ne me suis jamais senti en confiance, je n'ai jamais vraiment noué de lien comme en primaire, je me sentais toujours seule et désarmée face au monde qui m'entourait.

C'est ainsi que j'ai redoublé ma 5eme, perdant mon année d'avance, mais je dois vous avouez que je m'en foutais royalement. Non ce n'étais pas l'age bete, c'était que je ne m'en rendais pas compte mais je voulais juste retrouver mes amis, retourner a la source et inconsciemment je faisais tout pour. Et j'ai fini par épuiser ma mère et elle a fini par me remettre au collège tout pourri de mon quartier.

C'était en septembre j'avais 13 ans et demi, j'étais en 4eme et j'allais retrouver mes amis. Je revu Annalie qui n'avait pas changé enfin si ce n'était plus elle la chef ! C'était une fille "Leila" qui parraissait gentille au premièr abord mais qui en définitive ,et vous allez le découvrir, nourrissait une haine envers moi pour je ne sais quel raison. Il y avais donc une petite bande qui s'était formé en mon absence et qui m'a acceuilli les bras grand ouvert.

Première recréation, Annalie me présente sa nouvelle bande.

Leila "the chef" Rondouillarde, garcon manqué, elevé dans les valeur de la religion musulmane.

Annalie que vous connaissez déja petite blonde toute menu.

Julie "La fille du sud" qui avait suivi son père muté dans la région, toujours souriante, avec un accent que j'apreciais vraiment on aurait dit qu'elle chantait tout le temps.

Puis viens la présentation des garcons :

Luc "le meilleur ami de Leila" grand maigrichon, fils de riche capricieux,

Thomas "le clown" de taille moyenne, manque d'assurance évidant masqué par un sens de l'humour démesuré et ... Johan !

Quoi ? johan ! C'est lui ! Et revoila mon coeur qui fait le grand huit dans ma poitrine, me revoila bloqué, en pause sur moi meme comme ci le monde tournait autour de moi mais au ralenti, ses yeux bleu ce sourire rien n'avait changé, il était la, c'était bien lui, face a moi.

Et milles questions me traversait l'esprit : se souvenait-il de moi ? allait-on recommencer nos jeux débiles de guerres ? et si il avait compris se que je ressentais ? et si c'était écrit sur mon front que c'est lui celui qui m'attire tel un aimant, l'attraction est si forte que j'ai l'impression de sentir la sueur sur mon front, sous mes aisselles. Reprend toi Fleur ! J'ai du begayé un truc parce que tout le monde s'est mis a rire et a me vanner. Voila j'étais adopté officiellement.

C'est la que l'histoire commence ...

the beginning ...

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